Bebel Gilberto, radieuse et sensuelle
Une entrée sur scène d’une Bebel Gilberto radieuse et sensuelle dans une robe rouge signée Valentino nous charme et nous fait voyager jusqu’au Brésil grâce à sa voix suave et les rythmes bossa nova de ses talentueux musiciens (formule guitare-batterie).
Elle remercie son public montréalais de l’avoir attendu depuis plus de trois ans. Émue de ces retrouvailles, Bebel Gilberto embrasse deux fois la scène du Théâtre Maisonneuve de la Place-des-arts et remercie chaleureusement le Festival international de jazz de Montréal de tenir promesse et de la faire revenir en ce 9 juillet 2022 pour un spectacle époustouflant !
Langoureuse et coquette, Bebel Gilberto nous a chanté ses meilleurs succès : Simplesmente, Bananeira ou en anglais August Day et son adaptation de Harvest Moon de Neil Young. Elle nous a aussi étonnée avec son clin d'œil à la chanson Un homme et une femme avec ses ba da ba da da da da da da.
Une surprise nous attendait vers la fin du spectacle : la remise du Prix Antônio-Carlos-Jobim, sur scène, par Alain Simard, fondateur du Festival International de Jazz de Montréal. Très touchée par cette reconnaissance, Bebel Gilberto a pris dans ses bras à la fois le trophée et M. Simard et elle a remercié également son public et la ville de Montréal qu’elle chérie.
Rappelons que le Prix Antônio-Carlos-Jobim est attribuée chaque année, depuis 2004, à un artiste qui s’est particulièrement distingué dans le domaine des musiques du monde dont l’influence sur les métissages culturels est reconnue.
À la suite des rappels, Bebel Gilberto a clôturé son spectacle avec la chanson qu’elle l’a propulsé en 2010 : Samba da Bençáo. Quelle belle fin !
Notre entrevue avec Lorraine Desmarais pour une rétrospective de ses 40 ans de carrière
Une fête entre amis pour les 80 ans de Michel Donato
Quelques anecdotes dans un entretien avec Michel Donato, un des plus grands contrebassistes et compositeurs québécois.
À deux heures de son concert au Festival international de jazz de Montréal pour fêter ses 80 ans dans la salle du Gesù le 9 juillet, Michel Donato évoque ce qui suit :
C’est à l’âge de 10 ans qu’il commence à jouer l’accordéon, puis le piano à 12 ans, et ensuite la basse à 14 ans. Il étudie la contrebasse au conservatoire de musique du Québec, à Montréal, pendant trois ans.
Il se fait engager à l’âge de 16 ans dans le Big Band de Vic Vogel tout en faisant ses premières armes dans les clubs de l’époque.
Il a autant aimé jouer aux côtés des grandes pointures du jazz comme Oscar Peterson, Joe Pass, Bill Evans, Gonzalo Rubalcaba, Thoots Thileman, Joe Morello qu’avec les plus grands de la chanson francophone comme Charles Aznavour, Jacques Brel, Félix Leclerc, Gilles Vigneault ou Ginette Reno.
Pour ce concert spécial, des retrouvailles entre amis : Karen Young, François Dompierre, Norman Lachapelle, Lorraine Desmarais, François Bourassa et Yannick Rieu entre autres.
Bonne fête Michel Donato et bonnes vacances bien méritées !
Mais quelle extase ! Quelle belle énergie ! Jordan Officer est un fabuleux guitariste, on le sait et on le confirme encore une fois ce soir ! C’est un as de l’enchainement des accords en rythme et de l’improvisation voire du déchainement sur scène !
L’enchaînement des morceaux est tout en douceur qu’on s’étonne à chaque fois ! Et quoi dire des différents styles musicaux présentés les uns après les autres ! Du blues (dont la classique Baby's Gone and Left Me des Houston Stokes) au jazz, au country, au western swing, au bluegrass, le mélange des répertoires est exquis, une sorte de retour vers le future comme ambiance !
Le public en demande davantage et acclame l’artiste et ses musiciens en herbe ! Une prestation réjouissante et inoubliable !